mercredi, août 04, 2010

82. Une amie harcelée

Je vous ai parlé hier des problèmes à cause des arbres de Dominique, professeure de son état.
Hier soir, une voisine s'est encore attaquée à elle.
Il y a quelques années un voisin qui est parti faisait son barbecue à un mètre de sa palissade en roseau et un mêtre de la persienne en bois de sa salle de séjour. Lorsque Dominique lui demandait de mettre son barbecue qui faisait des grandes flammes d'au moins 70 centimètres de haut plus loin, il se moquait d'elle et la traitait de tous les noms. Dominique en a parlé à un médecin et a eu gain de cause, le voisin a été obligé de mettre son barbecue sur la pelouse au milieu du jardin.
Hier soir, alors que Dominique avait continué à enlever ses arbustes pendant plusieurs heures, sur ordre du maire, mais on ne sait pas pourquoi son mari et elle qui sont propriétaire, n'ont plus le droit d'avoir de haies, de rosiers, de forsythia, d'arbre à papillons, de lilas, et de sapins, il n'y en avait que deux que vous pouvez voir dans le fond du jardin sur P s S Daily Photo, , alors que beaucoup de gens de P s S en ont, ça commençait à sentir le brûlé.
Tiens, ça sent de nouveau le brûlé, cela doit être le barbecue dont je vais parler qui enfume déjà notre maison. Parce que ce barbecue sent dans tout le quartier.
Hier soir, donc, Dominique a cherché à savoir d'où venait l'odeur, et on entendait les pompiers au loin et elle a cru qu'il y avait un incendie quelque part, jusqu'à ce que son mari eût attiré son attention sur le barbecue d'une voisine deux maisons au-dessus.
A un moment la dame qui surveillait le barbecue qui était placé sur sa terrasse juste à 1 mètre environ du mur de sa maison, est rentée chez elle et le barbecue n'était plus surveillé.
Il faut vous dire que les chenaux et les greniers communiquent ensemble et que dans une autre cité semblable, il y a eu un incendie de trois maisons à partir d'un chalumeau utilisé pour le cheneau d'une maison.
Dominique et son mari qui sont professeurs ont beaucoup de matériel pédagogique qui leur sert à tous les d'eux chez eux, plus du matériel d'étude et ce serait une catastrophe pour eux, si leur maison brûlait et ils font très attention : aucune cuisson au gaz, tout, sauf la chaudière, marche à l'électricité, ce qui est au norme des appartements. Dans un immeuble collectif ou Dominique a habité avant d'acheter sa maison ici il y a vingt ans, le gaz était interdit. L'électricité est aux normes, tableau moderne, disjonteur avec test de prise de terre, prise de terre générale, prises de terre dans toutes les pièces, intérrupteurs avec grandes surfaces pour éteindre et allumer (pas d'éclair qui sortent par les fentes), prises en hauteur dans la cave, (prises de terre dans les salles avec de l'eau et toutes les pièces du rez-du-chaussée).
Dominique et son mari n'ont donc pas envie de voir leurs travaux (cuisine intégrée, carrelage dans l'entrée et dans la cuisine) partir en fumée à cause des voxins deux maisons au dessus.
Je reviens à hier : Pendant que le barbecue n'était plus surveillé, les flammes montent, jusqu'à presque lécher le mur de la maison où l'on faisait un barbecue et le balcon au dessus de la terrasse, des flammes d'environ deux mètres de haut.
Des voisins âgés deux maisons de l'autre côté, qui ne sont pas parmi ceux qui ont fait enlever les arbres et arbustes de Dominique, des voisins âgés donc, voyant les flammes aussi commencent à s'agiter également. Ils étaient en train de prendre leur repas sur leur terrasse, ils se lèvent de leur chaîse, regarde vers le feu, sans pouvoir peut-être le voir aussi bien que Dominique qui était avec son sécateur dans le fond du jardin.
Dominique était comme paralysée, son mari était rentré dans la maison, elle se sentait impuissante et comme paralysée par la peur, et a commencer à crier "Au feu! Au feu! Messieurs et Mesdames, votre barbecue a de hautes flammes, venez vite, votre maison va prendre feu!", et les gens ne sortaient pas de leur maison.
Puis, peut-être faute de carburant, les flammes ont commencé à régresser, et à reprendre une hauteur d'environ cinquante centimètres, donc Dominique a cessé de crier Au feu!, mais quand la dame qui aurait été censée surveiller est sortie, elle lui a singnalé que son barbecue avait fait des flammes très hautes et que c'était dangereux, non seulement pour sa maison à elle, mais aussi pour toute la rangée, car si une flamèche s'échappait vers les chenaux des toits, cela pouvait faire flamber toute la rangée.
Dominique se demande d'ailleurs si ces voisins ne font pas exprès de faire leur barbecue près de la maison pour obliger Dominique et son mari à déménager. Mais il y a un hic, Dominique et son mari entrent déjà dans le troisième âge et ont acheté leur maison qu'ils ont payé complètement en travaillant tous les deux. Alors que les gens qui font le barbecue sont locataires, n'ont apparemment pas grand chose chez eux et se feraient tout remplacer à neuf si leur maison brûlait (on a déjà vu lors des inondations des gens se débarasser de choses qui étaient encore en bon état, dont eux!), alors que Paul et Dominique, qui ont une profession intellectuelle perdraient tous leurs livres, leurs cours, les instruments de musique de Dominique, leurs souvenirs familiaux, parce que lorsqu'on est plus vieux, on récupère les souvenirs des parents, que l'on a pas forcément quand on est jeunes mariés. Et ces souvenirs se montrent ensuite aux autres membres de la famille.
Dominique s'est permise de faire cette mise en garde, car elle sentait aussi sa maison en danger.
La voisine au barbecue a crié sur Dominique qu'elle lui manquait de respect, qu'elle n'avait pas à faire cette réflexion, que son barbecue avait des protections (de 20 cm de haut, soit dit en passant!) sur l'arrière et les côtés (et l'avant?), qu'elle savait se servir d'un barbecue et qu'il n'y avait aucun danger. Dominique disant qu'elle avait fait cete réflexion parce que le feu pouvait se propager aux autres maisons et à la sienne, la dame a dit, en la tutoyant, ce qui en France, est très impoli et irrespectueux, lorsque l'on parle à des personnes inconnues et plus âgées (Dominique est plus âgée d'au moins quinze à vingt ans que cette dame qui a encore des enfants en bas âge), "Tu m'as déjà bien regardée, tu me manques de respect, toi! Et en plus t'es une espèce de fainéante..".. Dominique était en train de faire un travail de titan en coupant et enlevant la végétation de son jardin à la demande des voisins, en effet le maire avait dit, d'après le mari de Dominique, que c'est pour couper court aux critiques des voisins (sans préciser lesquels) qu'il leur demander d'enlever leurs "plantations". Depuis deux jours, tandis que Dominique coupait et élaguait son mari mettait les branches dans des sacs en plastique. Elle a continué "Oui, tu es une fainéante, ton mari fait les courses à pied avec son caddy et tu ne l'aides même pas! C'est lui qui fait tout et tu ne fais rien!" (Mon mari est incapable de faire la lessive, car il ne sait pas distinguer un tissu en nylon d'un tissu en coton, incapable de plier un vêtement..., mais quand le séchoir de dehors était dégagé, il allait pendre lui-même le linge, comme cela on croyait que c'était lui qui faisait la lessive!) Il fait mal à manger, mais fait la vaisselle devant la fenêtre de la cuisine, comme cela on voit bien que "c'est lui qui fait tout!" Donc, cete femme était en train de monter le mari contre la femme et la femme contre le mari : diviser pour régner!
Dominique se demande pourquoi depuis quelques années son mari devient méchant avec elle, et maintenant elle sait que c'est à cause des voisines qui le monte contre elle. Son mari est charmant et met tout le monde dans son sac, et Dominique a bien du mal à faire respecter ses droits.
Du vivant de Dominique, même si son mari et elle discutaient d'une traduction, une conversation à laquelle la mère de Dominique ne comprenait rien, elle prenait toujours le parti de son beau-fils, contre sa fille, même si elle n'avait pas raison. Et inversement, si la mère de Dominique faisait une réflexion à sa fille, il prenait parti pour sa belle-mère. C'est rare que les beaux-fils s'entendent aussi bien avec leurs belles-mères, mais ce fut le cas pour Dominique. Alors que lui faisait cela pour ne pas contrarier sa belle-mère. Il ne veut pas contrarier les gens, même s'il aime son sapin, il dira aux gens " C'est ma femme qui ne veut pas l'enlever", alors que lui ne veut pas l'enlever non plus.
Ici, tandis que la voisine au barbecue continuait à invectiver Dominique et à lui dire qu'elle était une fainéante,etc... son mari est enfin sorti de la maison, attiré par les injures de l'autre femme, et a été dans le fond du jardin, alors que Dominique essayait de répondre sans injures à l'autre, en se défendant (en disant qu'elle n'était pas fainéante, car elle avait eu son baccalauréat avec un an d'avance (17 ans dans l'année civile du bac) avec mention, qu'elle avait un niveau bac plus cinq, et qu'elle disait à la femme qu'elle était impolie de tutoyer une professeure plus âgée qu'elle et de la traiter de fainéante, alors qu'elle avait déjà travaillé jusqu'à 105 heures par semaine, qu'elle travaille même la nuit. Le comble : c'est que cette femme, qui invectivait Dominique et la traitait de tous les noms, voulait déposer plainte contre Dominique parce qu'elle lui avait fait une remarque et que par sa remarque, elle, Dominique, la plus âgée des deux, qui lui donnait simplement un conseil de sécurité, et que elle, Dominique, qui a continué à vouvoyer la femme plus jeune qui elle tutoyait Dominique (le monde à l'envers!) était irrespectueuse (alors que c'était cette dame qui était irrespectueuse),
Dominique est rentrée avec son mari, s'est disputée avec lui, car elle lui avait déjà dit plusieurs fois de l'attendre pour faire les courses, car Dominique travaille le matin sur ses études et son mari en profite, d'un seul coup, il dit : il n'y a plus assez à manger, ou il n'y a plus assez d'eau et oups, il est parti avec son caddy en moins de temps qu'il en faut pour le dire.
Quand on allait chez sa mère, son mari voulait toujours aussi faire les courses pour elle, même lorsqu'au début de leur mariage, elle était plus jeune que Dominique actuellement. Chez ses parents, c'était pareil, mais ils n'avaient généralement rien à demander, alors il allait se promener et discuter avec les gens sans Dominique. S'il fait les courses seul, c'est pour discuter avec les gens dans les magasins.
En fait, les gens croient que c'est un petit malheureux, qu'il est malheureux de faire les courses, et que c'est Dominique qui l'oblige à les faire, alors qu'il est heureux de les faire, et que Dominique n'a jamais exigé qu'il fasse les courses et elle a déjà dit cent fois, qu'il ne devait pas les faire. Car elle préférerait acheter la nourriture moi-même. Il fait aussi les courses par sens du devoir que lui a inculqué sa mère allemande.
C'est un homme qui, en voulant aider sa femme, la rend malheureuse. Vouloir aider les gens à tout prix n'est pas toujours bon. (Les services sociaux devraient aussi en prendre acte!!!! Car ils blessent la fierté des gens en voulant les aider à tout prix!!!) Je parle en particulier pour les pesonnes âgées, il faut leur laisser leur indépendance le plus longtemps possible, pour des raisons physiques (c'est bon de faire de l'exercice et ça tient jeune plus longtemps) et morales (ça blesse* les gens de trop les aider).
Son mari ne voulant pas conprendre ce que Dominique lui disait, et pourtant inconsiemment, elle l'incitait à l'attendre pour faire les courses, elle a voulu partir, mais lui voulait partir avec elle, et il ne pouvaient pas partir à deux à cause des carreaux cassés par la tempête au garage. Ils allaient quand même essayer de partir à deux. C'est là qu'au moment où Dominique a commencé à ouvrir la porte de garage, que les enfants du quartier qui jouent souvent devant chez eux, sont venus arrêter leurs vélos devant leur garage (comme ils le font souvent, ils les empêchent de sortir la voiture du garage, peut-être inconsciemment, et se sont mis à rire et à critiquer Dominique (son mari s'était tapi dans la cave jouxtant le garage), disant que son garage était mal rangée, qu'elle était une paresseuse, etc... (il y a toujours eu des boîtes et des cartons dans le fond du garage, car il n'y a pas de grenier individuel, et jusqu'ici, ses voisins antérieurs ne l'ont jamais critiquée à ce sujet. Quand Dominique et son mari ont acheté leur maison il y a vingt ans, directement à EDF, à l'époque quasiment les 3/4 des maisons du quartier étaient mise en vente par EDF à des prix défiant toute concurrence et c'était une affaire, ils s'entendaient bien à la fois avec les personnels d'EDF (les deux maisons du CIL jouxtant leur maison dont celle au barbecue étaient occupées par des techniciens d'EDF et de leur famille, c'était des gens gentils et sans histoires). Et de l'autre côté la famille également propriétaire et la famille de personnes âgées ne faisait pas d'histoires non plus. C'était EDF qui entretenait les espaces verts, les haies étaient plus hautes, les platanes qui n'avaient jamais été taillés depuis 30 ans que la cité existait étaient très hauts et c'était un quartier magnifique qui dégageait une odeur de nature sauvage en automne et Dominique et son mari étaient venus là pour les arbres et le cadre de vie. Quand les gens d'EDF ont déménagé pour aller travailler dans d'autres centrales, ils ont trouvé qu'ils avaient beaucoup de choses dans leur garage et leur cave et disaient 'Qu'est-ce qu'on entasse à la longue!" Les caves n'avaient jamais été inondées. Il y avait quelquefois un peu d'eau dans l'entrée des garages seulement.
Pour revenir aux enfants qui critiquaient Dominique devant son garage et se moquaient d'elle, en accentuant le fait que le garage était mal rangé. Dominque les a prévenu qu'elle allait en parler à leurs instituteurs et professeurs, que elle aussi était professeur, et ça les a calmé.
Ensuite on est venu frapper à la porte plusieurs fois, la première fois cela a fait peur à Dominque qui travaille dans l'entrée derrière la porte et sursaute à chaque fois qu'on y frappe.
Aujourd'hui, on a frappé sur la persienne de la porte d'entrée plusieurs fois (à chaque fois une fois), d'après le mari de Dominqiue, ce sont les enfants de la cité qui frappent à la porte. Pour les embêter?
Dominique devait continuer l'élaguager hier soir et aujourd'hui (Tiens? Il y a encore des odeurs de barbecue, c'est à dire des odeurs de brûlé dans l'air!), mais elle n'ose plus sortir et son mari non plus, ils se terrent dans l'ombre. Laissent les persiennes fermées. Et on va encore les critiquer de nouveau parce que l'élagage n'est pas terminé.
De toute façon, dès qu'on n'aura plus frappé à la porte pendant quelques jours, Dominique et son mari finiront non pas l'élagage, mais la destruction de leurs propres espaces verts (hier Dominique a enlevé un superbe rosier à roses de couleur abricot, qui se trouvait au milieu du jardin. Elle envisage de transformer son jardin en espace couvert de graviers pour que la végétation ne pousse plus, car Dominique et son mari refusent de se servir de tondeuses éléectriques et on ne trouve plus de tondeuses à main comme dans les années soixante, c'est pourquoi ils préfèraient mettre des arbres et buissons qui empêchent l'herbe et les mauvaises herbes de pousser, plutôt que de faire une pelouse. Alors puisque les "plantations" sont interdites, même aux maisons de propriétaires, comme celle de Dominque et de son mari, Paul et Dominique feront un terrain de galets ou de petits cailloux comme sont habituellement les allées, ou bien un jardin avec des carreaux par terre comme les terrasses et tant pis si la terre en dessous bouge et sans racines pour la retenir, s'en va à la rivière.... Petit à petit le chemin derrière qui ne tiendra plus par la haie et les plantations, descendra dans les patûres en contrebas et le chemin disparaîtra et les maisons perdront du terrain à longue échéance.
On a vraiment l'impression que les locataires en particulier ceux du CIL ont décidé de faire partir les propriétaires. On se demande pourquoi. Ont-ils l'intention de faire acheter les maisons par des amis à eux, de les acheter eux-mêmes, ou bien de les faire vendre au CIL (Dominique et son mari ne vendront pas au CIL, car ils perdraient beauoup d'argent...) pour les louer ensuite? Car le CIL ne donne pas assez cher pour racheter les maisons. Alors si ce sont des locataires qui briguent la maison de Dominique et de son mari, pas la peine de continuer à les harceler. Leur maison n'est pas encore en vente, pas la peine d'essayer quoi que ce soit! Il faudrait d'abord qu'ils en retrouve une autre aussi grande ou plus grande pour le prix de la leur et ce n'est pas chose facile. Et ils ne se réinstalleraient plus dans cette ville ou à proximité. Et ils ne se metront plus en location à leur âge, car ils perdraient le prix de la location tous les mois. Parce que eux n'ont jamais vécu de ce couple : APL (allocation logement) + allocations familiales, ils ont toujours vécu de leur travail. Ils ont un jours fait le calcul que des couples avec enfants au chômage gagnaient plus qu'eux.
Pour les enfants que Dominque a grondé, il faut dire que Dominique lorsqu'elle leur a parlait était à l'intérieur de son garage et qu'ils étaient en bordure de sa propriété, sa propriété commençant même devant le garage à la limite du trottoir (on ne peut malheureusement pas metre de portillons, car cet espace est d'un seul bloc avec les voisins, mais non commun, la propriété de l'un finisant au milieu entre les deux garages.
Perle de Rosée
*Blesser" est un faux amis pour les anglophones, car to bless signifie bénir et en français to bless singnifie to wound.

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