96. Proposition : Un tram ou un métro pour la Sambre

Bonjour, 

je poursuis ma note de tout-à-l'heure.

Voici la galère que je rencortre actuellement pour aller de l'un de mes lieux de travail à l'autre, en effet, j'ai un poste partagé entre deux lieux : Louvroil (près de la Nationale 2) et Jeumont. Deux fois par semaine je dois aller de l'un à l'autre endroit entre midi. Il n'y a pas de train de Maubeuge à Jeumont entre midi (entre midi et 2 heures de l'après-midi), donc, je dois m'en remettre aux transports en commune. 

Certes Jeumont est mieux relié par les Stibus à Maubeuge que Pont-sur-Sambre, mais Louvroil bien que proche de Maubeuge, mis à part le centre commercial, non!

Le bus qui relie l'arrêt qui se trouve près de mon lieu de travail 1 Louvroil. ne passe que deux fois par heure. Entre midi, je finis certes officiellement à midi, mais le temps de faire le travail afférant à ma fonction pour clore le travail, il est déjà 12 h 15 au plus tôt lorsque je quitte l'établissement où je travaille. Je râte alors systématiquement le bus de 13 heures 17 à l'arrêt qui est à 5 ou 10 minutes, il passe lorsque j'arrive à sortir tôt, sous mon nez.

Le suivant est à 12 heures 50, souvent j'arrive à l'avance entre 12 h 20 et la demi et j'attends donc assez longtemps. Pour m'abriter il y a assez souvent l'auvent du fleuriste, (parfois le fleuriste est fermé et l'auvent est rabattu), car l'abribus avec banc, n'est que pour l'arrêt d'en face, mais j'attends debout.

Ce Stibus m'assure la liaison avec le bus de Jeumont au niveau de la gare de Maubeuge, mais il faut parfois courir pour en pas le râter. Par temps de neige, c'est difficile, j'ai dû une fois lui faire signe alors qu'il avait déjà démarrer. Alors que je suis en correspondance. 

Il existe un autre arrêt à Louvroil d'où part ce bus, mais il est à au moint 30 minutes à pied de mon lieu de travail et comme il part de là à 12 heures 30, si j'allais à cet arrêt, il y a de grandes chances que je râterais ce Stibus. 

La gare de Maubeuge est à mon rythme à 45 à 50 minutes à pied de mon lieu de travail, certains hommes jeunes ne mettant que 20 minutes, mais je suis une presque sénior. 

Jeumont est à bien 10 à 15 km de Maubeuge, c'est aussi une grande ville d'environ 13 OOO habitants, donc aussi grande qu'Haumont, voisine de Louvroil, l'agglomération de la Sambre française, un ancien bassin industriel qui a gardé certaines de ses usines de constructions mettalurgiques et s'est recyclé dans la construction automobile, compte environ 130 000 habitants. avec la ville belge voisine d' Erquelinnes qui fait  corps avec Jeumont et Marpent. comprenant quelques lieux de campagne, est quasiment continue.Pont-sur-Sambre fait partie de cette agglomération., étant au Sud, à l'opposé de Jeumont qui est entre 25 et 30  kilomètres.du Sud de la Sambre.

En agrégé, on appelle cette agglomération Sambrienne : l'Agglo. 

Bon, il n'y a pas de bus direct entre mes deux lieux de travail. La fréquence des bus pour rentrer de Jeumont à Louvroil est un peu plus intéressante, un toutes les 20 minutes environ, et il y a deux bus qui font deux parcours différents, mais la plupart du temps, je descends à Jeumont. 

Le troisième jour où je vais à Jeumont, je ne travaille pas à Louvroil, et par conséquent  je prends le train jusqu'à la gare de Jeumont, qui heureuement, bien que la magnifique ancienne salle des pas perdus, très vaste pour cette gare frontalière où jadis il y avait la douane, a été squattée par une espèce de musée et on rabaissé l'immense plafond que j'ai dans mes souvenirs des années 80 à l'époque où j'allais rendre visite à une amie qui habitait Marpent, mais une petite salle blottie dans l'aile accueille encore les passagers, bien que le guichet soit souvent fermé. Le restaurant de la gare d'Aulnoye-Aymeries dans  lequel, bien que ce n'était plus qu'un café-sandwichs, je restais attablée en attendant les trains ou en attendant mon mari le soir, tout en préparant mes cours ou en préparant l'agrégation, a malheureusement été fermé, malgré son immense cheminée à deux faces qui cachait une salle de billard, et son magnifique carrelage de Douzies (fabiquant de carrelage local, au passé historique) qui datait de la fin du XIXème siècle (une dalle est datée), date de construction de la gare, en effet ces gares ont été construites au XIXème siècle et pas en 1945 comme certains, prétendant qu'il n'y aurait rien d'antérieur à 1945 à Aulnoye-Aymeries  l'ont prétendu..Et l'église du XVè d'Aymeries alors? Avec les reste d'un château qui a étté fréquenté par Charles Quint. Et la briquetterie qui semble dater du Moyen-Age ou de ... l'Antiquité, il est situé sur la Voix Romaine provenant de Bavay. Pourquoi n'a-t-on pas songé à faire de fouilles archéologique dans le grand trou creusé près de la gare actuellement, il paraitrait que c'est obligatoire avant de faire des constructions ou une route. 

Bon, je m'égare..Revenons à notre gare de Jeumont... Il n'y a pas énormément de trains, car actuellement comme il y a des travaux sur la voix aux heures creuses, le premier train est à 16  heures passées.  Ce train me permet d'aller une fois par semaine près de Lille où une fois arrivée à la gare, je prends le Transpole qui m'amène en 10 minutes à quelques kilomètres  de là, plus 5 minutes à pied, donc 1/4 d'heure de route de la gare, à mon heure de cours. Une heure en retard quand même, puisque de là, le trajet en train dure presque deux heures. 

Les jours où je rentre chez moi, j'arrive à 16 heures 40 environ à la gare, mais de là j'attends souvent après mon mari pour rentrer à la maison en stibus quand c'est assez tôt. (un toutes les deux heures, l'arrêt est à 10 mn/1/4 d'heure de la maison. 

Bon, je continue... 

Le jour où je ne vais pas à Louvroil, je prends donc le train jusqu'à la gare de Jeumont  et pour rentrer après mes trois après-midi passées à Jeumont, le train à la gare de Jeumont, seulement voilà, mon lieu de travail n'est pas à côté de la gare.. et même assez loin (comme je vous l'ai dit Jeumont qui est situé de part et d'autre de la Sambre, a 13 000 habitants, donc ce n'est pas une petite ville), dans un quartier desservi par deux lignes de bus. L'une fait tous les collèges et cliniques possibles, l'autre est plus directe et va directement à mon lieu de travail situé en haut d'une colline, d'où on a une belle vue sur le Val de Sambre, ou de l'autre côté, je n'en sais rien, ce serait plutôt une vue vers une vallée belge. Il fait froid là-haut, en ce moment, verglas et neige assurés. Le bus traverse donc le chemin de fer, la Sambre et rejoint encore le chemin de fer à la frontière belge, on voit la rue commerçante à gauche et le panneau d'entrée en Belgique, le bus bifurque à gauche et fait une rue de Belgique avant de bifurquer de nouveau à gauche et d'entrer de nouveau en France (tous les panneaux d'entrée et de sortie de pays y sont), ne vous trompez pas, l'une des lignes entre même dans la ville belge et la traverse, il faut prendre la bonne. Donc, pour aller à mon lieu de travail 2 je passe deux minutes en Belgique, dans un bus. Sur un parcours qui dure environ 35 minutes depuis la gare de Maubeuge et traverse toutes les petites localités sambriennes entre Maubeuge et Jeumont. 

Le jour où je ne vais pas à Louvroil, je prends ce bus sur l'aller depuis la gare de Jeumont, car il passe dans une rue parallèle à celle-ci, les deux jours où je vais à Louvroil, le matin, avec ma correspondance de bus, je n'arrive qu'à 13 h 32, alors que ça sonne à 13 h 40 pour le premier coup. On dirait même qu'une fois par semaine, ça sonne à 13 h 35, alors que ça ne sonne qu'à 13 h 45, le jour où je ne vais pas à Louvroil et où je suis là à l'avance. 

Il y a de la neige cet hiver, alors deux fois le bus est arrivé légèrement en retard à cause de la neige, une fois il y a eu une grève de Stibus, j'ai pris un train à 14 heures et je suis arrivée à la fin de l'heure que je devais faire, et une fois le bus s'est arrêté pendant 1/4 d'heures à un endroit et semblait en panne, mais il est reparti ensuite après que la chauffeuse ait eu regardé des dizaines de fois le long de son bus à l'extérieur, je ne sais pas pourquoi on n'avançait plus; je  n'ai eu que 10 minutes de retard, mais déjà remarquées. Quand tout va bien, et qu'il n'y a pas de verglas sur le trottoir j'arrive avec 3 minutes d'avance sur la première sonnerie ce qui ne me permet pas d'installer mon matériel avant le début du travail. 

En plus, vous devez vous imaginez que je fais tout cela avec un sac à dos d'environ 13 kilos!

Deux fois par semaine, je ne travaille qu'à Louvroil le matin, mais même pour rentrer chez moi je passe une partie de l'après-midi sur la route. 

Imaginez un peu, pas de liaison directe par les bus pour aller à Pont-sur-Sambre en milieu ou en fin de journée. J'ai essayé une fois, j'ai attendu une heure sur un arrêt qui glissait (neige et verglas et pente) en bordure de route  la correspondance près de Centre Commercial et je suis rentrée vers 6 heures du soir!

L'une des deux fois, je vais à Lille. Une fois arrivée à la gare de Maubeuge par mon bus habituel, celui de 12 heures 50, je dois attendre soit un autocar SNCF vers 14 h 30 qui remplace le train dont la voie est encombrée par des travaux à cette heure, ou bien un train direct  pour la gare de correspondance (Aulnoye-Aymeries) qui part vers 15 h 15 et fait la correspondance une heure après, avec le train de 16 h 15 dans cette ville, ce qui me fait arriver vers 17 h 30 à Lille et 17 h 50 à mon cours, mais ma professeure a - fait exprès? - ces derniers temps avancé son cours auquel je ne devrais être en retard que d'une heure sur les trois, dans l'après-midi, si bien qu'elle n'est plus là quand j'arrive. Le car de 14 h 30 et le train de 15h 15 reviennent au même pour la correspondance à Aulnoye-Aymeries.

Vous me direz bien qu'il y a un train à 12 h 50, mais mon bus part de son arrêt à 12 h 50 et arrive à la gare entre 12 h 55 et 13 h. A pied, cela reviendrait au même, je ne pourrais pas arriver avant 13 h à la gare. Donc, à 5 minutes près, je rate la correspondance. 

Le bus de 12 h 50, plus le bus SNCF de 14 h 35 me permettent de rentrer vers 16 h chez moi, en finissant à 12 h (12 h 15, le temps de régler les problèmes inhérents à ma fonction). 

Pour les trajets entre midi, je mange des barres substituts de repas dans le bus, même si c'est interdit de manger dans les Stibus, je mange en douce. Ce n'est pas strictement interdit mais la plupart des chauffeurs le défendent pour qu'on ne salisse pas leur bus. 

Bon voilà, c'est pourquoi, j'ai fait le constat que les Stibus ne suffisent pas à amener les gens d'un coin à l'autre de l'Agglo de la Sambre française, à leur travail dans des délais raisonnables. 

C'est pourquoi je prêche pour un métro qui ferait l'agglo, toute l'agglo du Sud au Nord et peut-être deux lignes une Est et une Ouest. 

Ligne rive Ouest : Berlaimont, Pont-sur-Sambre-rejoindre Bachant par l'ancienne ligne de chemin de fer,  St Rémy du Nord, Hautmont, Centre Commercial de Louvroil, Louvroil par la nationale 2 (arrêt à l'arrêt Sonocotra), pont du chemin de fer à Maubeuge, toutes les villes à L'ouest de la Sambre, comme Assevent, et direct Jeumont Ouest côté de l'établissement où je vais, arrêt à l'entrée d'Erquelinnes et au collège Charles de Gaulle et au Camp Turc. 

Compléments pour la ligne Est : Leval, Aulnoye-Aymeries, rejoint la ligne principale à Bachant, tronc commun jusqu'au Pont de Maubeuge, et ensuite toutes les villes rive droite de Maubeuge à Marpent : Rousies, Recquignies, ... Marpent et Jeumont. 

Un autre embranchement pourrait être Pont sur Sambre, Vieux Mesnil, Neuf Mesnil, Ouest d'Haumont (environs du collège Ronsard), Soss-le-Bois, Maubeuge et rejoindre la ligne rive gauche à Assevent. 

On peut faire aussi que 2 lignes qui se croisent vers le Pont de Chemin de Fer à Maubeuge (en bas de la rue de France avec station de correspondance, avec une fréquence de 5 minutes, on ne devrait pas attendre longtemps), comme à Lille certaines parties du métro pourraient être aériennes ou souterraines. 

En attendant, il faudrait mettre un Stibus rapide desservant à la fois Aulnoye-Aymeries, Berlaimont, Pont-sur-Sambre, Louvroil nationale 2, Maubeuge et Jeumont, sans arrêts fréquents (arrêts aux mairies et établissement scolaires surtout, ) et Jeumont jusqu'au Camp Turc, liaison rapide sous forme de bus liane (double-bus), plus rapide que les stibus qui s'arrêtent dans certains endroits tous les 100 mêtres et pas du tout dans d'autres.

Dans d'autres endroits c'est pareil, ma suppléance précédente était dans un "bled" desservi par une ligne de bus qui rejoint deux gares située à environ 30 km l'une de l'autre. Le bus qui remplace une ancienne ligne de chemin de fer (il y avait une gare désaffectée en face de mon lieu de travail), est assez rapide, il s'agit d'un Arc-en-ciel, qui ne fait que deux ou trois arrêts par commune desservi. Sur son chemin deux grands rond-points qui font bouchon aux heures de pointe. Situé dans un autre parce naturel régional, la ville où je travaillais est située au bord d'une  campagne urbanisée à environ 30 km des abords de la Mértopole Lilloise; A 75 km de chez moi, donc 4 km pour aller à la gare, 60 km de train et 10 km d'autocar. Il y a un car par heure le soir, et un car toutes les demi-heure entre 6 et 7 heures et le car suivant à 8 heures. Je devais prendre le train à 5 heures et des poursiières du matin, le train suivant ne me permettant pas d'avoir le bus de 7 heures car il arrivait deux minutes trop tard. Par contre le bus de 8 heures avait souvent 20 minutes de retard à cause des bouchons.

Le métro pourrait faire partie de la compagnie Stibus,  comme à Lille l'ELRT de mon enfance avec le bus 21 qui allait au "Moulin Delmart" à "Flers-Bourg" ou à "Flers-Breucq" ou à la mytérieuse "Cité Babylone" et que j'ai pris depuis la 6ème,  avec son fameux Mongy de mes années d'étudiante (je le prenais de Croix à Lille),  devenue SNELRT, puis Transpole a adopté le métro local Transpole; Métro de pointe pour l'époque car entièrement automatisé et sans chauffeur (il est surveillé par des caméras).